
Vers une hausse durable
921 000. C’est le nombre de transactions immobilières enregistrées à fin juin pendant les 12 mois écoulés, contre 819 000 un an plus tôt (1). Le marché immobilier n’en finit plus de grimper.
Baisse des taux, progression des ventes : les records se suivent et se ressemblent. Et ce n’est pas près de s’arrêter. Le site MeilleursAgents prévoit une hausse des volumes de l’ordre de +5 % sur les 12 prochains mois (2).
Les primo-accédants, c’est-à-dire ceux qui achètent leur résidence principale pour la première fois, sont les principaux bénéficiaires de la baisse des taux :
La chute des taux d’intérêt, qui ont atteint un plus bas historique, redonne de l’air aux budgets serrés. D’après une enquête du Crédit foncier, un acheteur sur cinq a dépassé son budget ces 12 derniers mois, avec un dépassement moyen de 13 %. Un constat qui concerne en premier lieu l’Ile-de-France (3).
Après une activité très intense en 2016 puis en 2017, le marché immobilier se trouve dans une situation tendue. L’offre se tarit tandis que la demande ne faiblit pas. Résultat, les prix amorcent leur remontée.
Une hausse des prix immobiliers accentuée par la faiblesse des taux d’emprunt : on constate souvent un effet de vase communicant entre ces deux déterminants de la demande des ménages. Et c’est assez logique. Lorsque le pouvoir d’achat des acquéreurs augmente, les vendeurs sont tentés d’augmenter les prix.
Troisième phénomène qui entretient la bonne forme du marché immobilier : la rareté des biens les plus recherchés. Il s’agit en premier lieu des petites surfaces situées dans les centres-villes, de préférence dans des zones bien desservies par les transports en commun et à proximité des commerces.
Ce type de bien attire deux publics aux attentes bien différentes :
L’appétit des investisseurs s’explique en partie par le climat d’optimisme qui règne depuis quelques mois en matière économique (certains parlent « d’effet Macron »).
Le retour de la croissance et de l’emploi est en effet de nature à rassurer ces investisseurs sur la capacité des locataires à verser un loyer. Conséquence, ils sont désormais 65 % à privilégier l’immobilier pour se constituer une épargne selon une autre étude du Crédit foncier (4).
Source : YouLoveWords.com
Crédit visuel : Ivan Balvan /iStock
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