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Le patrimoine des Français s'est accru grâce à l'immobilier. On observe cependant une petite décélération sur le front des actions malgré un CAC 40 qui reprend des couleurs S'ils avaient suivi l'exemple finlandais, les Français auraient pu largement bénéficier de la dynamique du marché actions en 2017. État des lieux du patrimoine des Français.
Selon la dernière étude de l'Insee et de la Banque de France, le patrimoine des Français s'est accru en 2016. Cet enrichissement (+3,2 %) a été plus rapide qu’en 2015 (+2,2 %).(1)
Le patrimoine économique national est ressorti à 14 023 milliards d’€ soit 7,7 fois le produit intérieur net de l’année. Le patrimoine net des ménages est lui de 11 145 milliards d’€.
« Cette reprise est portée par la hausse du patrimoine non financier (+3,2 %), due en premier lieu à l’accélération du patrimoine en terrains bâtis, logements et autres constructions. », indiquent les deux organismes.
De fait, les actifs financiers ne représentent qu'un tiers (36 %) du patrimoine des épargnants français. Totalisant 5 111 milliards d’investissements, ils sont loin derrière les actifs non financiers qui pèsent 7 507 milliards. L’immobilier reste le placement préféré des Français, avec l’assurance-vie.
L’encours des actions et les parts de fonds d’investissement ralentissent (+2,9 % en 2016 après + 8,0 % en 2015). Les investisseurs français, réputés frileux, ne dérogent pas à leurs critères de choix des placements financiers ou patrimoniaux et préfèrent limiter le risque. « Les ménages favorisent les plans d’épargne-logement. », complètent l'Insee et la Banque de France.
Si les Français ont autant investi dans la pierre dernièrement, c’est d’abord en raison de la faiblesse des taux d’intérêt. Fortuneo propose d’ailleurs des taux parmi les plus attractifs du marché. Simulez votre crédit en un clin d’œil !
Pourtant, s’ils avaient davantage fait confiance au placement actions, qui présente un risque de perte en capital, les Français auraient pu profiter de la dynamique des marchés financiers en 2017.
C’est du moins la conclusion qu’on peut tirer d’une autre étude, cette fois-ci publiée par le groupe Allianz. (2) On y apprend que les épargnants adoptent des stratégies d’épargne très différentes d’un pays à l’autre. Si les Allemands et les Autrichiens ont enregistré les rendements les plus faibles d’Europe (respectivement 3,4 % et 2,6 %), c’est parce qu’ils ont choisi « beaucoup de dépôts bancaires et pas assez d’actions. »
À l’inverse, les Finlandais ont engrangé les rendements les plus élevés (7,9 % sur 5 ans) en raison de leur forte appétence au risque : « En 2016, plus d’un tiers de leur portefeuille était composé d’actions, tandis qu’en Autriche et en Allemagne, les actions ne représentent respectivement que 4,7 % et 6,8 % des actifs financiers. »
Et la France dans ce classement ? Elle reste dans la moyenne avec des rendements moyens s’élevant à 4,6 %.
Ce qu’il faut retenir
Les Français privilégient toujours la pierre et, en second l’assurance-vie pour placer leur argent.
Les épargnants français n’obtiennent pas les rendements les plus élevés d’Europe, en raison de la place modeste occupée par les actions dans leur portefeuille.
Source: YouLoveWords.com
Crédit visuel : shapecharge /iStock
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