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Quel est l’impact du Covid-19 sur l’assurance-vie ?

La crise sanitaire liée au coronavirus, ainsi que le confinement mis en place au premier trimestre 2020, a eu de nombreuses conséquences sur l’économie. Elle s’est aussi répercutée sur les marchés financiers et elle a chamboulé les comportements d’épargne des Français. L’assurance-vie, placement préféré des Français 1, semble plutôt bien résister à l’onde de choc.

Publié le 26 février 2021

Impact du covid sur l'AV

La crise peut-elle affaiblir le rendement du fonds en euros ?

Le Covid-19 a entraîné un véritable krach boursier sur les marchés actions et des tensions conséquentes sur les marchés obligataires, qui cotent les dettes émises par les Etats et les entreprises. Mais grâce aux politiques monétaires et budgétaires très accommodantes déployées par les banques centrales et les pouvoirs publics, le calme est revenu sur les marchés.

Les fonds en euros classiques sont essentiellement investis en obligations, pour 80 % de leurs actifs selon les chiffres du cabinet spécialisé Good Value for Money 1. Principal risque avec ce type de placement : la faillite de l’émetteur qui est alors dans l’incapacité de rembourser l’obligation à l’échéance. Mais sur ces 80% d'obligations près de la moitié (40% en moyenne) sont des titres émis par des Etats, dont la faillite paraît peu plausible. Le reste provient d’entreprises, plus sensibles à la conjoncture, mais les assureurs ont une approche très prudente dans leur sélection des titres pour éviter les sociétés à risque.

Certains fonds en euros, dits dynamiques, comprenant une portion plus élevée d’actions, risquent en revanche de passer une mauvaise année car le moteur actions ne sera surement pas au rendez-vous. Ces supports avaient heureusement eu tendance à réduire la voilure par rapport à 2017 et 2018 : fin 2019, la part d'actions ne se montait qu’à environ 10 %.

L’investissement sur les marchés financiers comporte un risque de perte en capital.

Enfin les fonds en euros à dominante immobilière devraient peu subir les dommages de la crise, tout du moins à court terme. Si des inquiétudes ont émergé concernant l’impact du coronavirus sur l’immobilier locatif, les répercussions ne verront pas le jour tout de suite. De plus, les assureurs, là encore, ciblent des biens de grande qualité, moins touchés par les corrections de marché.

Les investissements en unités de compte vont-ils souffrir ?

En assurance-vie, il y a le fonds en euros garanti (hors frais de gestion) et les unités de compte qui comportent un risque de perte en capital. L’assureur ne garantit pas leur valeur, qui varie en fonction du sous-jacent dans lequel elles sont investies. Car derrière ce terme se cachent des supports d’investissement très divers.

Les plus touchés seront certainement les fonds actions, qui pourraient afficher à la fin de l’année de mauvaises performances, ce malgré le rebond de la Bourse depuis le krach de février. En effet les inquiétudes sur l’avenir profitent rarement aux marchés.

Les fonds diversifiés et flexibles, qui constituent une forte proportion des unités de compte disponibles en assurance-vie devraient permettre aux épargnants d’amortir la chute puisque leur exposition aux actions y est limitée. Selon le processus de gestion et la qualité de la gestion mise en oeuvre, les résultats devraient varier significativement d’un produit à l’autre.

Les unités de comptes présentent un risque de perte en capital.

Quant aux supports immobiliers (SCPI), l’impact sur leur performance semble pour le moment très limité pour la plupart des produits avec un taux de performance annuel moyen anticipé légèrement en-dessous de 4 % 1 d’après les chiffres connus à la fin du premier semestre 2020.

Comment les épargnants ont-ils réagi ?

Pendant le confinement, les Français n’ont pas pu consommer, ils ont donc beaucoup épargné. Depuis lors, le taux d'épargne reste élevé à cause de l’incertitude autour de la reprise économique et de la montée du chômage. De ce fait, les encours des comptes courants et des livrets réglementés (livret A et livret de développement durable et solidaire) ont explosé. Au premier semestre 2020, le Livret A a collecté près de 20,41 milliards d’euros. 1.

A contrario, l’assurance-vie a été boudée. Sur cette enveloppe, la collecte nette des retraits est négative depuis le mois de mars, note la Fédération Française de l’Assurance (FFA).1 Fait notable : malgré le moindre appétit des épargnants pour cette enveloppe, les versements réalisés depuis le début de l’année comportent une part élevée d’unités de compte non garanties en capital, de l’ordre de 36% 1.

Les informations transmises dans cet article ont un caractère purement informatif et ne sauraient être considérées comme un conseil délivré par Fortuneo (juridique, fiscal, investissement ou autre).

Source: Webedia, Février 2021.

Crédit visuel :Thomas Tolstrup; Gettyimages.


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