
Le cumul de revenus, c'est possible !
Faire rimer salariat et entrepreneuriat n’a plus rien d’une utopie. Si la création du statut d’auto-entrepreneur (rebaptisé micro-entrepreneur) a grandement facilité les choses, il existe tout de même quelques contraintes à respecter. Lesquelles ?
Être salarié tout en étant son propre patron, c’est possible ! C’est même de plus en plus souhaité. Selon un sondage OpinionWay pour l’UAE publié début 2017, un quart des jeunes envisagent de cumuler salariat et entrepreneuriat au cours de leur carrière.
Parmi les avantages revendiqués de ce nouveau rapport au travail : l’autonomie (pour 40 % des sondés), la liberté dans les méthodes de travail (35 %), l’organisation des horaires (30 %), le choix des missions (26 %) et la recherche d’épanouissement personnel (28 %).
Le statut de micro-entrepreneur est de loin le plus souple et le plus recommandé pour qui veut exercer une activité professionnelle en parallèle de son activité salariée. La preuve ? Plus de 220 000 micro-entrepreneurs (1) ont tenté l’aventure en 2015. Outre la possibilité, sous certaines conditions (lire ci-dessous), de cumuler son projet entrepreneurial avec son activité de salarié, le statut de micro-entrepreneur présente plusieurs avantages :
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Les contraintes sont différentes selon que vous êtes salarié ou fonctionnaire. Un salarié peut utiliser le statut de micro-entrepreneur dès lors qu’il satisfait à 4 conditions :
Si vous êtes fonctionnaire, sachez que vous êtes soumis à un principe d’exclusivité qui vous interdit d’exercer une activité professionnelle hors de votre emploi administratif. Si vous souhaitez créer ou reprendre une entreprise, vous devez donc formuler une demande écrite d’autorisation au moins 3 mois avant le début de l’activité accessoire. En cas de réponse favorable, vous êtes autorisé pendant une période de 2 ans, renouvelable 1 an.
Cumuler deux activités n’est pas toujours évident au quotidien. Un minimum d’organisation s’impose.
Ne faites pas un choix par défaut au moment de décider du lieu où vous allez exercer votre activité de micro-entrepreneur. Travailler chez soi relève de la gageure pour certains quand d’autres parviennent à s’y concentrer plus facilement. Domicile, espace de coworking, atelier : à vous de définir ce qui vous correspond le mieux.
Sanctuarisez des plages horaires dans votre agenda pour votre activité complémentaire. Il est souvent tentant de repousser les échéances, surtout lorsqu’il faut sacrifier une partie de son temps libre. Dès le départ, établissez un planning et actualisez-le aussi souvent que possible. Que vous exerciez une activité commerciale ou artisanale, vos clients apprécieront d’avoir une vision claire de vos disponibilités et vous pourrez d’autant mieux anticiper les échéances de production (manifestations, demande saisonnière).
Effectuez un suivi rigoureux de votre activité et mettez en place des rappels pour ne pas oublier vos obligations administratives. Vous devrez en effet justifier de votre activité en déclarant un chiffre d’affaires (même si celui-ci est nul).
Enfin, ne vous reposez pas sur vos lauriers. Il ne faut jamais relâcher la pression commerciale, quand bien même votre activité serait florissante. Fréquentez les salons professionnels, effectuez du démarchage (plutôt par e-mail si vous travaillez les soirs et week-ends !) et faites fonctionner le bouche-à-oreille. C’est ainsi que vous parviendrez à maintenir un niveau d’activité constant tout au long de l’année.
Source : YouLoveWords Crédit Visuel : lechatnoir / iStock
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