Pour les épargnants, la fin d’année est traditionnellement consacrée à la maximisation des avantages fiscaux en vigueur. C’est également l’occasion de faire le point sur leur choix d’investissements de l’année qui vient de s’écouler. A quoi ressemblera 2019 en termes de placements ? Faut-il tout miser sur une seule classe d’actifs ou, au contraire, jouer la carte de la diversification ? Le bilan de l’année écoulée est l’occasion d’ébaucher les perspectives 2019.

Immobilier : contraction en vue ?
La hausse du prix de la pierre a été au rendez-vous en 2018, avec une envolée de 16,5 % depuis 2016, et de 4,6 % depuis janvier à Paris. Les capitales régionales ont également connu une flambée des prix avec +9 % en moyenne depuis 2016 à Lyon, Marseille, Lille et Bordeaux1.
L’augmentation du prix au mètre carré est toutefois en train de s’essouffler, en raison notamment de l’ajustement progressif des politiques monétaires. Les vendeurs avaient la possibilité d’augmenter leur prix de vente tant que les acquéreurs potentiels pouvaient se financer grâce à des taux d’intérêt historiquement bas. Or, la remontée des taux directeurs s’accélère aux États-Unis et pointe en Europe.