
L’assurance vie permet tout d’abord de constituer un capital défini à l'avance pour préparer sa retraite, financer les études des enfants, acquérir un bien futur (immobilier, bateau, etc.). Elle permet aussi de capitaliser par l'épargne afin de transmettre un maximum d'argent hors droits de succession et hors impôts aux bénéficiaires que vous aurez désignés sur le contrat de souscription : conjoint, enfants, mais aussi une personne sans lien de parenté (ami, association, œuvre caritative, etc.)
Cette épargne est aussi caractérisée par la grande souplesse de ses versements, qui peuvent être programmés ou libres selon vos disponibilités. Enfin, son régime fiscal est très intéressant : ainsi, les placements sont nets d'impôts après 8 ans de détention – après déduction de 15,5 % de prélèvements sociaux sur les intérêts. De surcroît, en cas de décès, les bénéficiaires désignés ne seront pas soumis à des droits de succession.
La rentabilité de l’assurance vie est généralement supérieure à celle des différents livrets d’épargne. Vous avez la possibilité de placer votre épargne sur différents supports :
Le capital est-il garanti ? Oui, si l'argent est placé dans un « fonds en euros ». Les intérêts enregistrés annuellement sur le contrat sont également acquis définitivement. Pour les autres supports, tel que les SICAV ou autres Fonds Communs de Placement (FCP), aucune garantie n'est en revanche donnée.
Avant de commencer à épargner dans l’assurance vie, vous avez donc tout intérêt à prendre contact avec le conseiller de votre banque, de votre assureur, ou votre conseiller en gestion de patrimoine afin de déterminer votre « profil d'investisseur » en fonction de vos objectifs, de votre situation patrimoniale et familiale.
Vous déterminerez alors avec lui le type d’assurance vie qui vous correspond car il existe des contrats multi-supports, ce qui signifie que votre épargne est investie sur divers marchés financiers : taux fixes, fonds obligataires, fonds en actions, SCPI, etc. Ces supports, que l'on appelle aussi « unités de compte », permettent de faire des arbitrages « à l'intérieur de votre placement », en fonction de la conjoncture et des opportunités du moment.
Enfin, vous discuterez ensemble de la façon d’alimenter cette assurance vie : versement en une fois d’un capital à faire fructifier ou versements réguliers. Gardez toutefois à l’esprit qu'à chaque versement, des frais d'entrée de l'ordre de 3,5 à 5 % seront prélevés. Ces frais d'entrée peuvent être négociés avec le gestionnaire et leur taux est généralement moins élevé lors du versement d'un capital important.
Source : YouLoveWords.com