Publié le 27 juin 2017
Passer ses vacances dans un autre pays, c’est découvrir une autre culture, de nouveaux paysages… mais c’est aussi apprendre à gérer autrement ses achats quotidiens. Quels sont les modes de paiement à privilégier à l’étranger ? Et quels sont les écueils à éviter ?
À l’heure où on parle de paiement mobile ou sans contact, l’acte d’achat devient quasiment invisible dans notre quotidien. Il n’en est pourtant pas moins réel et ressurgit immanquablement lorsqu’on passe ses vacances à l’étranger.
Régler par carte bancaire est souvent plus facile et moins coûteux que le paiement en espèces, surtout lorsque vous disposez d’une carte bancaire internationale. Ce type de carte inclut de plus différentes prestations utiles lorsqu’on voyage à l’étranger (assurance annulation, assistance en cas de maladie, etc.).
La carte bancaire est donc à privilégier.
Quelques précautions tout de même :
Vous restez dépendant de votre fournisseur (Mastercard, Visa, etc.) et il existe un risque que le commerçant local refuse votre carte bancaire. Si possible, partez avec 2 cartes de deux réseaux différents pour multiplier vos chances.
Certains commerçants n’acceptent que les paiements en espèces, notamment en-deçà d’un certain seuil (sur les marchés, dans les boutiques de souvenirs, etc.). Dans ce cas, apporter avec soi quelques espèces s’avère indispensable.
Si vous devez effectuer des achats en ligne, le système de sécurité de votre banque vous enverra peut-être un code de confirmation sur votre téléphone portable. Mieux vaut alors se renseigner auprès de son opérateur téléphonique ou changer de carte SIM à l’arrivée.
Le retrait d'argent dans un distributeur automatique de billets (DAB) est une des solutions possibles, mais les frais diffèrent selon les banques. Lorsque les retraits sont payants, la banque peut soit prélever un pourcentage du montant retiré, soit prélever en sus un montant fixe s’élevant à quelques euros.
Il est donc conseillé de prendre connaissance des conditions tarifaires de sa banque avant le départ.
Heureusement, Fortuneo propose des conditions parmi les plus attractives du marché .
Quelques conseils pour réduire vos frais en cas de retrait à l’étranger :
Renseignez-vous sur les plafonds de retrait à l’étranger avant votre départ. Si ceux-ci s’avèrent insuffisants, vous pouvez prendre contact avec votre conseiller bancaire pour lui demander de les relever temporairement.
Effectuez un gros retrait dès votre arrivée afin de payer vos achats courants. Évitez de multiplier les petits retraits au risque de recevoir une addition salée si votre banque prélève une commission fixe.
Préférez les retraits gratuits dans les banques partenaires si votre établissement dispose d'accords spécifiques à l'étranger.
Vous pouvez aussi vous rendre dans un bureau de change ou vous faire livrer des devises avant votre départ. Une fois le changement effectué, vous n’avez pas de frais supplémentaires à prévoir et vous pouvez régler dans tout type de commerce. Idéal pour les courses au marché ou les achats de fin de séjour dans les boutiques souvenirs.
Avec cette solution, vous avez l’esprit tranquille, même si vous devez prendre en compte deux facteurs :
Elle suppose de transporter sur soi de fortes sommes d’argent liquide, avec l’éventualité de les perdre ou de se les faire voler.
Elle nécessite de s’informer sur les taux de change, au risque de devoir attendre le dernier moment pour saisir la meilleure opportunité.
Enfin, si vous envisagez de changer de l’argent sur votre lieu de vacances directement, évitez les aéroports ou les hôtels car les commissions y sont plus élevées que dans les banques ou les bureaux de change.
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Un panaché des 3 solutions est parfois préférable : utilisez votre carte quand vous en avez besoin et prévoyez d’avoir quelques devises en cas de coup dur, de perte ou de vol. Évitez toutefois d’émettre des chèques à l’étranger, même en euros, car les frais de certaines banques peuvent être prohibitifs.
Source : YouLoveWords Crédit Visuel : Kisilkayaphotos/ iStock
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